Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de répondre “oui, oui, ça va” alors que ça n’allait pas? Dans cette vidéo vous saurez pourquoi on se sent parfois obligé de porter un masque et “faire bonne figure”. Vous découvrirez aussi quels sont les bénéfices à faire tomber ce masque.
Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo:
N’hésitez pas à me faire des retours en commentaire 🙂
Lorsque on me le demande, ça depends qui pose la question. Si c’est est la caissiere du super , je reponds oui, ça va. Je ne veux pas lui raconter ma vie, mais elle voit bien que ça ne va pas.
Si c,est quelqu’un de la famille ou amies intimes, la le masque tombe et je peux me confier en toute securite.
En fait, dans une telle situation je joue la comédie ou je dis là verite selon la situation et selon la personne qui me demande comment ça va.
J,estime avoir droit à ma vie personnelle et n,entre pas dedans n,importe qui.
Merci Gitanna pour ces précisions, en effet cela dépend aussi du contexte et de la personne que l’on a en face de nous.
Pour ma part, je dis toujours que ça va, même si ce n est pas le cas. Une façon que l on me laisse tranquille…
Parfois on n’a pas forcément envie de parler, et pourtant en s’exprimant on découvre aussi que les proches peuvent manifester des gestes très positifs 🙂
Bonjour, C’est tellement plus facile de ne rien dire que de devoir s’expliquer puisque cela conduit toujours à la questions…mais qu’est ce qui ne va pas ?… Alors pour éviter de devoir s’expliquer le silence est plus facile…
Bonjour Marie, et merci votre message. C’est vrai qu’on aurait aussi le droit de dire « aujourd’hui ça ne va pas, mais je n’ai pas envie d’en parler ».
Oui tout à fait d’accord avec votre analyse. Une amie m’a dit un jour :”ce qui est bien avec toi c’ est qu il est facile de te parler de ton cancer et de ton “bien-être ou mal-être” sans que nous soyons génés ”
Effectivement je pense qu’il m’était impossible de faire semblant auprès des miens et de mes amis.
Et je reçois juste ce qu’il faut en empathie . Si toutefois je me sens trop protégée je sais aussi dire “stop”!…Cette situation de clarté me permet d’etre sereine …d’avancer.
Merci Beaucoup Anne-Marie pour vos retours, on dirait que vous avez créé une relation de confiance et une communication avec vos proches qui semble convenir à tous et où chacun s’y retrouve.
Bonjour Audrey,
Ce que vous dites une fois de plus est tout à fait vrai !
J’ai eu l’avantage d’être malade seule, avec la famille à distance, j’ai pu ainsi gérer mes communications téléphoniques, sans faux semblants mais en étant toujours très positive, ce qui, en soit, m’a été d’une aide psychologique très importante.
Je n’ai pas eu à faire “bonne figure”devant qui que ce soit, j’ai pu garder toute mon énergie pour moi. Le revers, comme vous le dites, c’est pour maintenant, personne ne m’a vue en chimio, ni pour le reste opérations, radiothérapie, je suis revenue comme neuve et malgré ma maladie chronique,(j’ai toujours mes perfusions toutes le 3 semaines), personne n’a le moindre égard pour moi, je ne peux pas parler de cette maladie, ni de mes difficultés sans être agressée.
Maintenant au bout de 4 ans de traitement, je me sens très seule et en total décalage, mais je ne regrette rien de mon attitude parce que l’essentiel était de bien vivre mon parcours de soins sans avoir à gérer un entourage probablement toxique
Bonjour Anne, c’est toujours délicat quand les proches vivent loin de vous, notamment pour savoir ce que vous pouvez exprimer. Quand la famille vous voit uniquement à la fin des traitements c’est un peu comme si elle avait loupé des épisodes et ce n’est pas évident pour elle de se rendre compte de ce que vous avez vécu (ou de ce que vous vivez).
Bonsoir
Je viens de découvrir votre blog et cette video
C est tout à fait ça vous avez bien résumé
Par rapport à mes enfants notamment 16 et 20 ans ai début de la maladie je n ai pas montré mes émotions pour les protéger et finalement ils ont ete parfois durs envers moi
Si on ne montre pas nos émotions ils ne montreront pas les leurs
Et le ça va ça simplifié envers les autres car j ai parfois essaye d être sincère et dire ma vérité mais ça met les gens mal à m aise ou parfois reagissent mal ça ils veulent absolument positiver et finalement sont maladroits
Surtout avec cette phrase faut avoir le moral qu on ne supporte plus
J ai d ailleurs ecrit un article sur les mots suivants blessent dans mon blog
Je me suis permise de partager votre offre de livret sur la fatigue et parlerais aussi de votre vidéo qui aident à comprendre et à déculpabiliser
Merci je vais suivre votre blog
Bonne soirée
Muriel
https://itinerairemalinduncancercolonisateur.wordpress.com
Bonjour Muriel, pour beaucoup de personnes la communication avec la famille reste un équilibre délicat à trouver, car entre ce que l’on veut dire, ce que l’on n’ose pas dire et que ce que l’autre croit comprendre.. pas toujours évident. Merci pour votre commentaire et pour le partage de ma formation.
Bonjour à toutes et à tous.
Tout d’abord, un grand merci pour ce blog “La Psy Qui Parle”. Je l’ai découvert par hasard alors que je cherchais des réponses aux questions que l’on se pose sur le comportement souhaité et qui aiderait à combattre la maladie.
Et le problème est bien là ! Toutes réponses du genre: “il faut tenir bon; c’est une question de volonté; si on veut, on peut; il faut y croire etc…” sortent de la bouche de gens bien pensants qui, on n’en doute pas, nous disent cela pour nous boster: forme d’encouragements pas toujours très adroits…
Mais le plus terrible dans cette épreuve, c’est de devoir faire un compte-rendu (et le plus détaillé possible s’il vous plaît) sur ce qu’a pu dire votre médecin lors de votre dernière consultation, les analyses ont-elles évolué dans le bon sens ? penses-tu vraiment que tu es bien soigné là où tu es ? tu devrais te rapprocher de ce
médecin que je connais et qui a grande réputation, et patati et patata… De plus, une angoisse perceptible que l’on ressent très bien avec l’interlocuteur qu’on a au bout du fil n’arrange rien et fait monter plutôt un ressenti mélangé à une colère sourde qui agace plus qu’elle ne soulage.
Alors, et pour cette raison, moi qui suis à mon quatrième cancer en neuf ans, j’ai décidé de prendre beaucoup de recul par rapport à la “famille” et de gérer au mieux l’énergie dont je dois disposer pour affronter la maladie.
Pas si simple à faire mais c’est sûrement ce qui me convient le mieux.
Et comme le dit très bien Anne, en s’adressant à Audrey: “J’ai eu l’avantage d’être malade seule, avec la famille à distance, j’ai pu gérer mes communications téléphoniques et les faux semblants…”
Façon de rester positif dans la tourmente.
Je n’ai pas vu de témoignage d’hommes dans ce blog mais je veux croire que je ne serai pas considéré comme un intru.
Bon courage à toutes et à tous et merci pour ces messages de réconfort. Une vraie aide, en tout cas.
Bonjour Yves, je vous remercie pour votre témoignage qui vient apporter un autre éclairage à propos de la communication avec l’entourage. En espérant que le blog puisse vous apporter quelques pistes complémentaires, je vous souhaite la bienvenue !
Personnellement je ressens le besoin de parler de mon mal mais que ce soit ami proche famille je m’y arrive pas. Dans ne fond ta tellement de choses qui font que sa ne vas pas que je me dit que les gens s’y comprendrons pas
perso, quand une personne me dit que ça ne va pas, je ne lui demande pas pourquoi.
je la laisse s’exprimer si elle en a envie.
si elle me confie pourquoi, je l’écoute simplement, sans la couper, sans ne rien faire d’autre que l’écouter.
ça fait du bien aussi d’avoir une une oreille attentive.